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COTIGNAC.

Les voici…

Le sergent fait entrer Hector et Suzanne suivis de deux soldats.

PONTSABLÉ.

Je vous répète que… (Les reconnaissant.) Hein ?

COTIGNAC, très-surpris.

Ma fille et mon gendre !…

PONTSABLÉ, même jeu.

Hector… et madame Favart !… (A Hector.) Ah ! ah ! je comprends… Un rapt !… Vous vouliez l’enlever… faire manquer la représentation…

FAVART, sur le théâtre.

Silence donc, là-bas… ma femme est en scène…

PONTSABLÉ.

En scène… Qu’est-ce qu’il chante, celui-là. (A Favart.) C’est impossible, puisque…

FAVART.

Comment impossible !… (Applaudissements au fond.) Vous êtes donc sourd comme un pot ? Vous n’entendez donc pas les applaudissements ? (Applaudissant de toutes ses forces.) Bravo ! Justine, bravo !…

PONTSABLÉ, abasourdi.

Je n’y suis plus du tout… oh ! ma tête !… (Avec force.) Ah çà ! voyons, qui trompe-t-on ici ?…

HECTOR.

Vous, monsieur le marquis.

PONTSABLÉ, sautant.

Moi !…

SUZANNE, vivement.

Mais vous nous pardonnerez…

PONTSABLÉ.

Vous pardonner… ah çà ! madame, qui donc êtes-vous ?