Les voici…
Le sergent fait entrer Hector et Suzanne suivis de deux soldats.
Je vous répète que… (Les reconnaissant.) Hein ?
Ma fille et mon gendre !…
Hector… et madame Favart !… (A Hector.) Ah ! ah ! je comprends… Un rapt !… Vous vouliez l’enlever… faire manquer la représentation…
Silence donc, là-bas… ma femme est en scène…
En scène… Qu’est-ce qu’il chante, celui-là. (A Favart.) C’est impossible, puisque…
Comment impossible !… (Applaudissements au fond.) Vous êtes donc sourd comme un pot ? Vous n’entendez donc pas les applaudissements ? (Applaudissant de toutes ses forces.) Bravo ! Justine, bravo !…
Je n’y suis plus du tout… oh ! ma tête !… (Avec force.) Ah çà ! voyons, qui trompe-t-on ici ?…
Vous, monsieur le marquis.
Moi !…
Mais vous nous pardonnerez…
Vous pardonner… ah çà ! madame, qui donc êtes-vous ?