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FAVART.

Et moi, rimons !…

Il sort en déclamant avec colère. — Hector et madame Favart, tous deux en costume de porte-balles, paraissent au fond, entourés par les soldats.


Scène V

HECTOR, MADAME FAVART, LE SERGENT, Les Soldats.
CHŒUR DES SOLDATS.
––––––––Allons, sans plus attendre,
––––––––Montrez, petits marchands,
––––––––Si vous avez à vendre
––––––––Beaucoup d’objets charmants.
LE SERGENT.
––––––Quels sont ces deux petits bonshommes ?
––––––Et que viennent-ils faire au camp ?
MADAME FAVART.
––––––Vous voulez savoir qui nous sommes…
HECTOR.
––––––On va vous le dire à l’instant.
ENSEMBLE.
MADAME FAVART et HECTOR.
––––––––Tyroliens de naissance,
––––––––Tout le jour nous chantons ;
––––––––Gagnant notre existence,
––––––––Du mieux que nous pouvons.
––––––––––La, la, i, ti !
––––––––––La, la, i, ti !
–––––––––––La, i, la !

Ils s’agenouillent, défont leurs ballots et montrent leurs marchandises à des soldats.

MADAME FAVART.
–––––––Mon grand frèr’vend des mouchoirs,