Page:Duru et Chivot, Madame Favart.djvu/10

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
HECTOR, s’avançant.
––––––Quoi ! je vous rencontre encor
––––––Et la chance m’est fidèle…

A Cotignac.

––––––Bonjour, monsieur le major…

A Suzanne.

––––––Serviteur, mademoiselle…
COTIGNAC.
––––––Halte-là ! monsieur… Suzanne
––––––Ne vous connaît pas du tout…
HECTOR.
––––––Pardon si je vous chicane,
––––––Nous nous connaissons beaucoup…
COTIGNAC, surpris, à sa fille.
––––––Tu le connais ?…
SUZANNE.
––––––Tu le connais ?… Oui, papa…
HECTOR.
––––––Et de plus nous nous plaisons !
COTIGNAC, à Suzanne.
––––––Vous vous plaisez ?…
SUZANNE.
––––––Vous vous plaisez ?… Oui, papa…
HECTOR.
––––––En un mot nous nous aimons.
COTIGNAC, à Suzanne.
––––––Vous vous aimez ?…
SUZANNE.
––––––Vous vous aimez ?… Oui, papa…
COTIGNAC.
––––––Saprebleu ! qu’apprends-je là !
SUZANNE.
I
––––––Un soir nous nous rencontrâmes