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les théories par lesquelles les intellectuels allemands ont essayé de justifier les actes de leur gouvernement et la conduite de leurs armées, se trouvent déjà chez lui ; mais elles y sont coordonnées et placées sous la dépendance d’une idée centrale qui en rend sensible l’unité. Bernhardi, dont on parle tant, n’est que son disciple ; c’est même un disciple qui s’est borné à appliquer, aux questions politiques du jour, les formules du maître, sans y rien ajouter d’essentiel[1] : il les a outrées en les vulgarisant. En même temps, parce que le livre de Treitschke date déjà d’une vingtaine d’années, la doctrine s’y présente à nous débarrassée de diverses superfétations qui la recouvrent aujourd’hui et qui en masquent les lignes essentielles. Ainsi s’explique et se justifie notre choix.

  1. Nous ne le ferons intervenir que quand il nous paraîtra ajouter à Treitschke quelque utile complément.