cependant un passage libre pour les communications le long d’un des murs. On a ainsi obtenu plusieurs milliers de petites cases ou guérites fermées de trois côtés seulement et dans lesquelles on met les candidats à l’époque des examens. Les candidats doivent rester plusieurs jours blottis dans ces petites cases, tout le temps exposés à l’air, et il paraît que les souffrances sont telles dans ces conditions qu’il n’est pas rare d’en voir mourir sur place. En fait d’édifices, il n’y a plus après cela que des pagodes ; mais, avec la meilleure volonté du monde, entre Vou-Tchang, Han-Kau et Han-Yang, il n’y a pas moyen de trouver autrement que bizarres les pagodes de toute forme qui se rencontrent en assez grand nombre, et aucune d’entre elles ne nous a paru s’élever à la dignité d’un véritable monument d’architecture.
Mais le caractère saillant, le trait dominant de la ville chinoise, c’est la saleté, une saleté sans nom, une saleté qui offense à la fois tous les sens. Le Chinois vit dans l’ordure et le nez sur la crotte. Ses villes sont des cloaques. Il n’y a point de rue qui ne soit pleine de toutes sortes d’immondices s’accumulant sur le pavé avec ce qu’on n’ose nommer.