qui ont à se servir de la forme grecque pour donner un corps à l’idéal particulier que leur fournissaient la théologie et la légende bouddhiques. De là des tâtonnements et l’élaboration d’un type qui n’apparait d’abord qu’avec un ou deux traits propres, qui se dégage de plus en plus, et qui enfin, complètement arrêté, est porté dans toute l’Inde et dans toute l’Asie.
Cette conclusion ne surprendra point ceux qui auront vu les monuments. Que de fois, devant les monuments de Java, de Ceylan, en face des temples du sud de l’Inde, de la tour de Sarnath, que de fois nous nous sommes trouvés frappés des traits de ressemblance qui s’accusaient avec l’art grec ou les arts dérivés de lui ! Nous étions sans cesse à nous dire : Il faut qu’il y ait ou emprunt. Mais où ? Nous le savons maintenant.