de thé ; puis nous visitons, dans le voisinage, le jardin d’un pépiniériste, rempli d’arbres nains bizarrement taillés.
Poussant plus loin nos promenades, nous sortons de la ville à différentes reprises. Nous parcourons cet espace d’un caractère incertain qui entoure toutes les grandes villes, moitié campagne, moitié ville encore. Les plantations de thé, les champs de riz, où le paysan achève la moisson, y sont entremêlés aux jardins du citadin, bordés de haies de bambous et de camellias en fleur. Les grands arbres verts donnent au paysage une fraîcheur qu’il n’a pas en Europe après la chute des feuilles. Le Fousyama, le plus beau des volcans, domine le pays, et ses neiges servent partout de fond au tableau. Aussi l’originaité et l’attrait de la ville se retrouvent-ils dans la campagne qui l’entoure.