tions de ce siècle n’existent point et n’existeront peut-être jamais. À Hong-Kong, au contraire, tout est jeune et nouveau, tout est bâti sur les plans les plus perfectionnés et conçu dans le sens du plus grand mouvement. L’île de Hong-Kong n’est à proprement parler qu’une montagne à pic sortant de la mer. Pour y trouver la place d’une ville, il a fallu accrocher les maisons au flanc même de la montagne, en les étageant les unes par-dessus les autres ; mais, entre la montagne de Hong-Kong et celles de la terre ferme, la mer a formé un des plus beaux ports du monde, dans lequel les navires de toutes les nations viennent jeter l’ancre. Aussi aucun genre d’obstacles n’a-t-il pu arrêter l’essor de la colonie.
Macao et Hong-Kong sont comme les deux points solides où les Européens se sont établis pour exploiter la Chine, et malheureusement ils l’exploitent de toutes sortes de manières. Macao est depuis des années le centre du commerce des coulies. Les horreurs qui ont marqué le voyage d’un grand nombre de navires ayant à bord des coulies, la proportion de coulies passagers qui meurent pendant les traversées, l’esclavage déguisé qui attend les tra-