de la collection de bronzes anciens, réunie par l’empereur Kieng-Long ; enfin le Tsi-Kou-Tchaï, ouvrage plus récent du à un vice-roi de Canton.
Les bronzes chinois remontent à la plus haute antiquité ; ils commencent sous la dynastie des Chang, de 1700 à 1100 ans avant notre ère. Il n’y a point de doute à avoir sur leur authenticité ; ils portent des inscriptions tracées en caractères presque hiéroglyphiques. qui ont cessé d’être depuis longtemps en usage, mais dont les livres donnent la transcription en caractères modernes. Les vases de la dynastie des Chang, comme étant les plus anciens, sont les plus appréciés des connaisseurs. Nous parvenons à en réunir un certain nombre de formes caractéristiques. Après les bronzes des Chang viennent ceux, de la dynastie des Tcheou (de 1122 à 248 ans avant notre ère), de la dynastie des Tchin (de 248 à 206), de la dynastie des Han (de 206 ans avant notre ère à 220 ans après). Les bronzes de toutes ces dynasties comprennent des vases destinés aux sacrifices ou encore des vases honorifiques dont les empereurs faisaient cadeau à des généraux vainqueurs ou à des gouverneurs de province. Leurs inscriptions révèlent, en même temps que leur date, le nom du person-