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ciens : avantage précieux, si l’on considere que de sa nature il ne peut concourrir qu’avec des circonstances critiques, où l’État épuisé a besoin de toutes ses ressources.

On objecte contre l’impôt sur les consommations, qu’il enleve une foule de citoyens à l’agriculture & au commerce ; & ce grief n’est pas un de ceux qu’on lui reproche avec moins d’amertume.

Ne pourroit-on pas répondre que la simplicité propre à ce genre d’impôt, une fois parvenue à ses derniers termes, la classe des préposés comparée à chacune des autres classes de citoyens, ne sera qu’un infiniment petit ? Qu’à l’égard de leur suppression totale, on supplie de considerer, que si l’État ne peut exister sans impôt, ni l’impôt avoir de réalité sans l’agence coercitive des préposés qui le perçoivent, ces derniers font évidemment aussi nécessaires que