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nir toute objection fondée sur la balance des variations respectives, que peut éprouver le produit réel des deux impôts ; car pour peu qu’on réflechisse à la différence de leurs natures, il est au moins probable que dans l’hypotèse contraire à la mienne, c’est-à-dire en prenant l’impôt personnel pour revenu principal, & l’impôt sur les consommations pour supplément ; la somme des non-valeurs excéderoit de beaucoup, celle qui peut résulter des diminutions dans mon hypotèse.

Pour connoître maintenant par la maniere de percevoir ce dernier impôt, quelle peut être la proportion des frais qu’elle comporte, avec son produit net ; rapellons deux principes déja posés au Chapitre précédent : l’un, qu’à mesure que la loi qui impose sera claire, simple & précise, la perception deviendra moins compliquée, & le nombre des préposés nécessairement moin-