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ses nuances, ses intérêts particuliers, qu’il faut étudier de près, saisir & concilier avec l’ensemble. D’où il est évident que sans la connoissance pratique des détails, de l’action des causes, de la réaction des effets, toutes les ressources combinées du génie, de la science des principes, & de l’art de raisonner, ne serviroient peut-être qu’à faire faire de plus grands pas vers l’erreur.

Ce que peut donc encore se permettre un Écrivain, qui cherchant la vérité de bonne foi, ne rougit point de s’arrêter dans le labyrinthe qu’il parcourt, dès que le fil de l’évidence lui échappe ; c’est d’ajouter à ce qui a été déja dit de l’impôt sur les consommations.

1o. Qu’il est essentiel d’en simplifier la perception, pour pouvoir économiser proportionnellement à son degré de simplicité, sur les frais qu’elle nécessite.