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car du moment où pour la facilité des échanges, l’argent, par une convention générale, a représenté toutes les valeurs, il est sensible, quelque forme de gouvernement qu’on admette, que le produit des contributions n’a pû remplir à propos chacune de ses destinations particulieres, ni suivre la proportion des besoins, qu’autant qu’elles se sont perçues en argent. Je passe maintenant aux deux classes dans lesquelles ce dernier genre de contribution se divise.

La premiere est celle des impôts personnels,[1] qu’on doit regarder comme les plus onéreux. En effet, toute contribution attachée à la personne ou à la propriété, devient une charge que le citoyen est forcé de prélever avant

  1. Ici sous le titre d’impôts personnels, je comprends aussi l’impôt territorial, & il en sera de même par-tout où je n’en ferai pas expressément la distinction.