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soient susceptibles d’une augmentation très-forte, à raison des secousses plus violentes qui peuvent l’agiter ; cependant les droits sacrés de la propriété qui assurent à chaque citoyen sa subsistance avant tout, ne permettent dans tous les cas possibles qu’une legere augmentation sur l’impôt en nature, si même ils ne l’excluent pas tout à fait. Qu’ainsi de deux monarchies égales en tout, à la seule différence que l’une percevroit ses contributions en denrées & l’autre en argent, (supposé toutefois que cette différence admise, l’égalité puisse exister dans le reste, ce que je ne crois pas) la seconde, par des ressources plus abondantes suffiroit incontestablement à des besoins plus étendus & plus nombreux : car l’impôt en nature ne peut porter que sur la production brute, dans une proportion relative à la totalité du produit du sol, comme la denrée sur la-