Page:Durban - Essais sur les principes des finances.djvu/28

Cette page a été validée par deux contributeurs.

demment impossible de subvenir, sans imposer sur la société entiere des contributions proportionnelles aux facultés de chaque particulier, & qui venant se réunir dans les mains du chef, avec le produit de ses propriétés personnelles, le missent en état de pourvoir tout.

Mais ces contributions ne pouvoient être fixes & invariables, par deux raisons ; l’une, que depuis la formation des premieres sociétés, la progression des besoins démontrée par l’expérience, supposoit évidemment encore une nouvelle progression à venir : l’autre, que suivant le cours des vicissitudes humaines, ces mêmes besoins devoient éprouver des variations continuelles dans leur nature, comme dans leur étendue. On convint donc que le Souverain, chargé de toute l’économie du gouvernement, jouiroit du droit d’établir les contributions, de les aug-