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on réclame cette liberté ; au moins faudroit-il que l’usage en fût dirigé par des régles, les unes fixes, les autres instituées de maniere qu’on pût sans effort apparent, les resserrer ou les relâcher, suivant les lieux & les conjonctures ; autrement point de liberté réelle, on n’en auroit que les abus. Tant l’intérêt personnel qui porte sans cesse l’homme aux excès, a besoin en toute chose d’être contenu par un frein.

Ou il est évidemment nécessaire que tout soit soumis à des loix, prétendre qu’il puisse être avantageux d’affranchir certaines parties de toutes loix, ne seroit-ce point vouloir allier des contraires qui répugnent invinciblement l’un à l’autre, & placer par une absurdité sensible l’état de nature au milieu de l’état social ?

Je ne m’astreindrai pas à indiquer & à discuter successivement ici tous les raports de la finance, avec les autres par-