Page:Durban - Essais sur les principes des finances.djvu/185

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ploite, par la raison qu’il est une des bases de celui de l’État ; mais uniquement aux bénéfices que son exploitation lui procure ; il est rare qu’au moyen des avances excessives qu’elle a déja fournies, ce crédit ne soit pas absolument nul au moment où l’État voudroit s’en servir.

Et comme dans l’une & l’autre hypotèse, le crédit particulier de chaque corps, indépendemment des atteintes directes qui l’énervent, est encore soumis à l’influence générale du discrédit de l’État ; il paroît clair qu’à quelques degrés que celui-ci soit parvenu, le gouvernement trouvera toujours plus aisément & à des conditions plus douces, en empruntant lui-même ; qu’en se substituant des corps, en qui la confiance publique doit être évidemment beaucoup moindre.