Page:Durban - Essais sur les principes des finances.djvu/164

Cette page a été validée par deux contributeurs.

du remede en lui-même, pourroient encore ne se terminer que par la plus fâcheuse catastrophe.

La guerre est pour cette monarchie l’état de violence. Un surcroît de besoins exige une augmentation de secours, & l’art du Ministre consiste à la procurer avec le plus de facilité & le moins d’inconvénient possibles.

J’ai dit au Chapitre II. que dans aucun tems, l’impôt sur les consommations ne devoit s’arrêter qu’au point où la balance du commerce risqueroit d’être rompue par la surcharge. Ainsi loin que cette partie principale du revenu puisse fournir un supplément proportionnel aux besoins, il est probable au contraire, que son produit courant diminueroit ; soit à raison du préjudice que la guerre porte au commerce en général, ou par l’interruption totale qu’il pourroit éprouver dans quelqu’une de ses branches.