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naire formèrent à ses yeux un rapport évident. Il eut réellement envie de saisir Charles à bras le corps et de le jeter par la fenêtre.

— Vous êtes décidément un garçon mal élevé, monsieur Charles, lui dit-il.

Charles se dressa ; mais Françoise, pénétrée elle aussi de l’idée d’une relation singulière entre Rose d’Archeranges et la querelle de M. du Quesnoy avec Charles, s’écria :

— Enfin que s’est-il donc passé chez sa sœur ? Vous avez une colère bien étonnante contre lui.

— Il est très mal élevé, insista Joachim il se fera corriger.

Charles put à peine parler ; toutes les révoltes de la délicatesse et de la fierté se soulevaient dans sa poitrine et étranglaient sa voix.

— Plus de leçons, monsieur, c’est à vous… bégaya-t-il.

— Sa sœur vient-elle ce soir ? demanda vivement Françoise qui étendit la main comme pour le mettre sous sa protection.

— Je n’en sais rien, répondit violemment Joachim, vous êtes stupide !

Charles fit un mouvement d’indignation :

— Oh ! c’est honteux ! s’écria-t-il.

M. du Quesnoy en resta court et immobile. Il allait pourtant chasser Charles quand on annonça M. Niflart et M. Popeland.

Tandis que M. du Quesnoy courait à la rencontre des nouveaux-venus, Françoise dit à Charles qui, som-