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jeu, l’approuva fortement de vouloir se lancer dans la diplomatie, et lui promit de s’en occuper de toutes ses forces, même consentit à lui donner une recommandation pour l’affaire du sieur Popeland, bien qu’elle n’y vît rien de bien sérieux.

M. du Quesnoy put aller au ministère et eut facilement, d’un haut fonctionnaire, un accusé de réception contenant la promesse d’un examen attentif de la demande du sieur Popeland. Il s’était expliqué franchement cette pièce non copiée et classée n’avait pour but que de montrer au solliciteur que lui, M. du Quesnoy, avait commencé des démarches.

Joachim se rendait de là chez Niflart quand il rencontra justement son ami M. de Daignes. Il lui fit les plus grandes démonstrations d’amitié. L’autre lui dit : Je viens des Affaires étrangères, on y est bien disposé ; donnez-moi le dernier coup d’épaule.

— Je ferai tout ce qui sera possible. Il y a une compétition énorme dont on ne vous a sans doute pas parlé. Il faut s’attendre à tout. Mais comptez sur moi, à moins que la lune ne tombe du ciel.

Niflart fut très content du bout de papier conquis par M. du Quesnoy.

— Nous le donnerons à Popeland ce soir.

– Ah ! je voudrais bien qu’il réussît, dit Joachim.

— Et moi donc, le brave garçon !

— Je crois l’affaire bien accueillie là-bas, continua Joachim d’un air convaincu.

À peine revenu chez lui, Joachim fit demander si Françoise était habillée. Cinq heures et demie son-