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VII

LA FORCE AVEC LE DROIT


Sa visite à Rose avait conduit Joachim à peu près à l’heure du dîner. Il dîna dehors. À neuf heures, il rentra, se disant : Si le bon Philippe n’est pas venu, j’irai le trouver chez la Guay.

Françoise et Allart étaient à l’hôtel.

Il s’était fait, durant les derniers temps, une singulière évolution dans leurs sentiments. Tandis qu’ils avaient rêvé d’être à peu près à eux seuls, de tenir Joachim tout à fait en dehors, de repousser toute tentative de sa part d’empiéter sur leur domaine spirituel, il arriva tout le contraire. Ils ne furent occupés que de lui ! Son contact assez fréquent, son attitude, la sécurité qu’il leur donna, les événements de sa vie financière, ses échecs, tout avait développé chez Françoise la pensée d’exercer sur lui une sorte de tutelle, pensée