Voici que je viens pour racheter, etc., et je viendrai de nouveau pour sauver, comme vous pouvez le conjecturer par mes miracles ; car les aveugles voient, etc. L’offertoire a trait au premier avènement. La postcommunion Hierusalem, etc., qui est de Baruch (c. iv et v), appartient à l’un et à l’autre avènements. Le mardi, le mercredi et le samedi, on lit les évangiles qui rendent témoignage du Christ, c’est-à-dire de Jean, et ceux qui renferment les témoignages de Jean-Baptiste touchant le Christ et sa venue. L’épitre Patientes estote, qui se dit alors, traite du même sujet.
I. Suit le troisième dimanche de l’Avent, qui a trait également au second avènement ; aussi, dans les nocturnes le premier répons est Ecce apparebit Dominus super nubem candidam, « Le Seigneur apparaîtra sur une nuée éclatante de blancheur, » c’est-à-dire au-dessus de toute chair, qui sera éclatante de blancheur par la gloire de l’immortalité, afin que les méchants soient remplis de frayeur, dans ce second avènement ; car dans le premier avènement le Seigneur est apparu sur un nuage léger, c’est-à-dire exempt de péché, et ce répons est tiré de l’Apocalypse, où saint Jean dit : Vidi, et ecce nubes candida, etc. : « Je regardai, et voici qu’un nuage blanc, etc. » Le verset appartient aux deux avènements. A laudes, la première antienne a trait au second avènement : Veniet Dominus, et non tardabit, etc., « Le Seigneur viendra, et il ne tardera point, et il portera la lumière dans les ténèbres less plus profondes » (II, q. i, Multi), parce que tout sera dévoilé, parce que le livre des consciences sera ouvert devant lui.