Page:Durand - La pomme de terre, 1834.djvu/96

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 78 —

tres d’épaisseur sur quatre-vingts de diamètre, par où se pratique l’empli, et à l’extrémité duquel est fixée la soupape de sûreté par une vis qui la rend susceptible d’être enlevée et remise à volonté. Deux robinets, dont le diamètre est égal à trois centimètres, partent à droite et à gauche de ce tuyau, qui leur donne naissance ; ils sont destinés à régler les jets de la vapeur et à distribuer celle-ci convenablement, l’un dans la cuve et l’autre sous la plaque évaporative, par le moyen de tuyaux en plomb que l’on dirige comme il convient.

La vidange s’opère à l’extrémité inférieure de la chaudière, par un robinet dont le diamètre peut être d’environ quatre centimètres, et la longueur de quarante-cinq. Cette longueur est indispensable, pour qu’en traversant la maçonnerie du fourneau, il puisse se prolonger au moins de dix-huit à vingt centimètres en-dehors. Sur ce robinet, et dans la partie qui se trouve entre sa clef et le fourneau, prend naissance un second petit robinet droit, dans l’ouverture duquel est introduit et assujetti par le mastic un tube en verre, qui, se dirigeant verticalement jusqu’à hauteur de la base de la calotte, est de nouveau fixé et mastiqué dans un tuyau en cuivre, qui part horizontalement de la chaudière et vient, par une courbe, le recevoir à sa partie supérieure.

L’usage de ce tube en verre est de faire con-