Les diverses parties qui constituent cet appareil et que nous allons examiner séparément, en indiquant la manière dont chacune d’elles doit être construite, sont : le cendrier, la grille, le foyer et la cheminée. Le cendrier n’est rien autre qu’un passage pour la quantité d’air destiné à activer la combustion, et dont l’ouverture est faite de manière à pouvoir s’ouvrir et se fermer au besoin, selon le degré de chaleur qu’on désire. Sa forme est absolument insignifiante ; mais sa capacité doit être assez spacieuse pour que les cendres ne puissent pas, facilement l’encombrer. Il est absolument nécessaire d’en munir les fourneaux à houille, parce que cette espèce de combustible ne brûle qu’à l’aide d’un fort courant d’air, au lieu que l’on peut parfaitement se dispenser d’en établir dans ceux à bois, pourvu que leur porte soit garnie d’une petite tirette propre à remplir l’office de soufflet.
L’usage de la grille est de tenir suspendues les matières en ignition, afin que l’air puisse bien les traverser en tous sens, et que la combustion s’opère avec uniformité et sans lenteur. La grosseur et l’écartement des barreaux qui la constituent dépendent des dimensions du fourneau et de la nature du combustible qu’on emploie : il faut que ces barreaux soient mobiles, afin de pouvoir facilement être renouvelés au besoin, et que les intervalles qui les séparent égalent ensemble au moins le quart de la surface totale de