Page:Durand - La pomme de terre, 1834.djvu/42

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 24 —

taires. On en fait du vermicelle, du sagou et même de l’excellent pain, avec ou sans addition de farine céréale. Comme c’est ici le point le plus essentiel, surtout pour la classe inférieure, je ne dois point m’abstenir de donner quelques détails sur la panification de cette précieuse racine, et de signaler en même temps les divers moyens de procéder à cette opération que je considère comme une des plus importantes. En attendant qu’on puisse apprécier les pains économiques de M. Lefèvre de Strasbourg, et ceux de madame Dulac, dont il a été fait mention en 1832, j’exposerai les instructions que nous ont laissées à ce sujet quelques savans recommandables, dont je transmettrai les préceptes avec la plus exacte précision, et que je suivrai scrupuleusement dans toutes leurs expériences.