léger que dans une terre forte, dans les années moins pluvieuses que dans celles qui le sont davantage, et où la vigueur de leur végétation se manifeste avec beaucoup trop d’activité.
TROISIÈME SECTION.
Du labour et de la plantation des tubercules.
Il est impossible de déterminer d’une manière positive le nombre des labours préparatoires qu’il convient de donner à la terre pour cette culture non plus que pour toutes les autres ; cela dépend toujours de la nature du sol, de la manière dont il a été antérieurement cultivé, de l’humidité ou de la sécheresse du terrain dans le moment actuel, et du plus ou moins de perfectionnement dans la charrue qu’on emploie. Si le terrain est léger, que d’ailleurs il soit meuble et bien purgé des mauvaises herbes par les sarclages réitérés de plusieurs récoltes antérieures, un seul labour à raies étroites et profondes, donné par une bonne charrue, sera suffisant pour mettre le sol en état de recevoir les tubercules qu’on voudra lui confier ; et il faudra même s’en tenir là, car il arrive souvent que dans un terrain semblable, plusieurs labours seraient plus nuisibles qu’avantageux ; tandis que dans les terres tenaces, souillées de