Page:Durand - La pomme de terre, 1834.djvu/192

Cette page n’a pas encore été corrigée

devraient être préférés, même à celui que je viens de décrire : c’est pourquoi, malgré leur peu de convenance pour les cultivateurs, soit sous le rapport de leur prix élevé, soit sous celui de la difficulté de leur entretien, surtout dans des lieux où l’on ne se procure pas aisément de bons ouvriers, je dois néanmoins les faire connaître, ne fût-ce qu’afin d’en donner une idée bien exacte à ceux qui, pour en avoir entendu parler, ne les auraient jamais parfaitement compris. J’exposerai, en conséquence, celui que conseille M. le comte Chaptal, comme un des plus parfaits ; et, par respect pour ce grand homme, je le présenterai mot pour mot, tel qu’il le décrit lui-même dans son ouvrage intitulé : Art de faire le vin, pag. 331.

« Si je devais faire un choix parmi les appareils connus, dit ce savant-chimiste, j’adopterais le suivant :

« Une chaudière capable de distiller environ cinq cents pintes, est placée sur un fourneau. De la partie supérieure de cette chaudière part un tuyau qui porte les vapeurs alcooliques dans une seconde chaudière contenant quatre cents pintes ; ce tuyau plonge de quinze pou« ces dans le vin contenu dans cette dernière ; de la sommité de celle-ci part un tube qui transmet les vapeurs dans un cylindre de cinq pieds de longueur sur quinze pouces de dia« mètre ; ce cylindre est divisé, dans son intérieur,