seront applicables non-seulement à la décomposition de la fécule destinée à être réduite en sirop, mais encore à toutes les opérations des arts qui ont pour objet la distillation de ce végétal.
La propriété que possède l’orge de fluidifier et de saccharifier la fécule dans un court espace de temps, étant évidemment reconnue, l’on s’est occupé à déterminer par des expériences comparatives la limite d’intensité de cette action ; et il a été reconnu que forge, ajoutée à la fécule dans une proportion plus grande que 25 pour 100, n’ajoutait rien ni à la saveur saccharine du nouveau produit, ni à la production alcoolique. Il a de plus été reconnu que 20 pour 100 d’orge donnaient sensiblement des résultats équivalans à 25 pour 10,0 sous tous les rapports, et qu’on ne pouvait réduire cette proportion sans nuire au succès de l’opération.
On me permettra d’observer en passant que ces résultats sont d’accord avec la pratique des distillateurs qui traitent les pommes de terre en nature : ils ont remarqué que 5 pour 100 d’orge étaient suffisans pour obtenir une macération parfaite dans leur pâte ; et comme celle-ci ne contient que Je quart de son poids en fécule, il s’ensuit que 5 sont à 25 ce que 20 sont à 100, et que la proportion est parfaitement égale à celle qui vient d’être indiquée pour le traitement de la fécule.