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la température de l’atmosphère facilite dans les temps humides et froids (l’opération n’est même bien praticable qu’alors), et qui, une fois établie, ne se détruit point par l’effet des chaleurs. Par ce mélange, le sirop de fécule prend le goût, la couleur et le parfum du plus beau miel de Narbonne, et peut dans cet état être livré au commerce sans difficulté.

En juin 1826, j’en fis présenter un échantillon, qui, à cause des grandes chaleurs, avait été préparé par un mélange frigorifique, à un marchand de miel et de cire, rue Saint-Martin, tout près de celle Maubé, à Paris : ce négociant ne fit aucune observation sur sa nature qu’il ignorait ; il le trouva très-grenu, fort bon, et voulait en taire l’emplette comme miel de Narbonne.