I.
C’était un jour de juillet, le soleil était à son déclin ; Québec dont les sites grandioses et pittoresques semblent être élevés pour les contemplations enivrantes et les douces rêveries de l’âme poétique, n’avait plus à souffrir de la chaleur intense de l’astre qui marque nos journées ; seul, le front élevé du promontoire était sous l’influence de ses feux horizontaux.
Fatigué du bruit strident et monotone de la cité, des cris indéterminés du peuple, du roulement des voitures sur le pavé retentissant, des rumeurs de la foule qui se choque, se heurte, se coudoie en tous sens ; respirant avec peine cette atmosphère lourde, chargée d’épaisses vapeurs, de fumée et de poussière, que le moindre souffle du vent se plaît à faire tourbillonner dans le cadre étroit des rues, je voulus reposer mes esprits en portant mes pas dans la campagne.