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combats au principe de bien et de lumière et à son peuple ; mais enfin il est vaincu, et précipité avec les siens dans le séjour affreux des ténèbres où il a pris naissance ; c’est Jupiter qui, dans Nonnus, foudroie Typhon ou Typhée avant de rétablir l’harmonie des cieux.

Le dieu Lumière, vainqueur amène à sa suite son peuple et ses élus, dans le séjour de la lumière et de l’éternelle félicité, terre nouvelle dont le mal et les ténèbres qui règnent dans ce Monde seront à jamais bannis. Mais ce nouveau Monde a encore les divisions de l’ancien, et le nombre duodécimal, qui partageait le premier ciel, s’y trouve aussi affecté aux divisions du nouvel Univers : l’Agneau ou Aries y préside également.

C’est surtout dans cette dernière partie de l’ouvrage, que l’on reconnaît l’astrologie. En effet, les anciens astrologues orientaux avaient soumis toutes les productions de la Nature à l’influence des signes célestes, et avaient classé les plantes, les arbres, les animaux, les pierres précieuses, les qualités élémentaires, les couleurs, etc., sous les douze animaux du zodiaque, à raison de l’analogie qu’ils croyaient y avoir avec la nature des signes.

Nous avons fait imprimer dans notre grand ouvrage le tableau systématique des influences, qui exprime le rapport des causes célestes avec les effets sublunaires dans le règne animal, végétal et minéral. On y remarque douze pierres précieuses, absolument les mêmes que celles de l’Apocalypse, rangées