Page:Dupuis - Abrégé de l’origine de tous les cultes, 1847.djvu/187

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et leur annoncer le retour de leur chef. Déjà ils se livrent à la joie que leur inspire cette heureuse nouvelle. Bacchus revient, se met à la tête de son armée, et marche contre le général indien, qui avait renvoyé avec mépris son héraut.

CHANT XXII.

L’armée de Bacchus arrive sur les bords de l’Hydaspe, encouragée par la présence du héros qui la commande, et que les dieux lui ont rendu. Tandis que ses soldats se livrent aux plaisirs et fêtent son retour, les Indiens se disposent à les attaquer. Mais une Hamadryade découvre leur dessein aux troupes de Bacchus, qui prennent secrètement les armes. Les Indiens sortent de leur retraite et les chargent. L’armée de Bacchus prend exprès la fuite, afin de les attirer dans la plaine, où l’on fait d’eux un horrible carnage. Les eaux de l’Hydaspe sont rougies de leur sang. Nous n’entrerons point dans de plus grands détails sur ce combat, dont tous les traits sont tirés de l’imagination du poète, et composent un tableau semblable à celui de toutes les batailles.

CHANT XXIII.

Dans le chant vingt-troisième, le poète continue le récit du combat livré sur les bords de l’Hydaspe, dans les eaux duquel la plupart des Indiens sont précipités. Junon, toujours ennemie de Bacchus, in-