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Oh ! quand viendra la belle !
Voilà des mille et des cents ans
Que Jean Guêtré t’appelle,
République des paysans ! (bis)

Mais ce beau feu s’écroule en cendre ;
Le diable en passant l’a soufflé,
Le crédit n’a fait que descendre,
Et l’ouvrage est ensorcelé ;
La souffrance a fait prendre en grippe
La jeune Révolution
Comme le vieux Louis-Philippe,
Et nous nommons Napoléon.

Oh ! quand viendra la belle !
Voilà des mille et des cents ans
Que Jean Guêtré t’appelle,
République des paysans ! (bis)

Napoléon est sur son siège,
Non point l’ancien, mais un nouveau
Qui laisse les blés sous la neige
Et les loups manger son troupeau.
Quand l’aigle noir fond sur tes plaines,
Terre d’Arcole et de Lodi,
Il se tient coi… dedans ses veines
Le sang du Corse est refroidi.

Oh ! quand viendra la belle !
Voilà des mille et des cents ans
Que Jean Guêtré t’appelle,
République des paysans ! (bis)