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CHANT PREMIER. 49 Elle dut succomber à ces luttes sans trêve Et voir s’évanouir ses beaux jours comme un rêve. Or, son enfant déjà commençant à sentir Combien elle souffrait, elle le fit partir : Alors on l’emmena dans un saint presbytère Où vivait, dégagé des soucis de la terre, Un vieillard que les ans n’avaient point abattu Et qui rajeunissait, grâces à sa vertu. Ce presbytère était une sainte retraite, Un de ces doux abris où le rêveur s’arrête Et s’étonne de voir qu’un endroit habité Ait la fraîcheur des bois et leur sérénité. La maison au-dedans modestement ornée D’un jardin plein de fleurs était environnée ; L’enfant s’y trouvait bien, mais souvent y pleurait, Ne pouvant oublier que sa mère souffrait. 4 Entrée au presbytère