CHANT TROISIEME. 147 Quand toutes les rumeurs devenaient incertaines, Ainsi que les rayons qui baignaient monts et plaines, La voix d’Emmanuel remplaçait les chansons Des oiseaux endormis à l’ombre des buissons. Le calme de la nuit éveille le poète, Ainsi qu’il animait jadis l’anachorète, Et son hymne se mêle au chant silencieux Que le choeur étoilé dit aux voûtes des cieux. Il ajoutait ainsi des versets au cantique Où David animé d’un transport poétique, De l’inspiration secouant le beau feu, Invite la nature et l’homme à louer Dieu. Et souvent il lisait Moïse et les prophètes, Le Nouveau Testament, les oeuvres des poètes, Les écrits des docteurs de qui les bouches d’or Epanchaient des accents dont l’écho vibre encor. Travail.