action en se réunissant pour libérer du service militaire un pauvre métromane ; je les en remercie de tout cœur, mais je tremble qu’ils ne se désabusent en feuilletant ce volume.
J’esquisse pour ceux qui voudraient conserver leurs illusions une petite analyse de l’œuvre qui les dispensera de lire et de condamner.
Le poème est la peinture d’un bon et d’un mauvais ange se disputant un enfant de génie depuis le berceau jusqu’à l’âge mûr.
La naissance de l’enfant, l’éducation maternelle, l’éducation du presbytère, l’ébauche d’une figure de jeune fille appelée Marie, le départ du presbytère remplissent le premier chant.
L’entrée à Paris, les illusions et les désillusions du jeune homme, les séductions d’une femme du monde, appelée Eve, les contrastes du métier et de l’art sont l’objet du second chant.