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NOTES

DU TOME PREMIER.



1 NOTICE SUR PIERRE DUPONT.

Charles Baudelaire, qui est un poëte, a bien voulu consacrer à l’auteur de ces chansons quelques pages de sa prose judicieuse. L’auteur, faisant ses réserves pour les compliments immérités et d’usage, a été touché au cœur de ce témoignage d’amitié. Baudelaire, au moins, n’a pas affecté la pruderie à l’endroit des chants qu’on appelle politiques. Ce qu’il en dit est une récompense pour l’artiste et une réponse suffisante à des attaques peu réfléchies.

P. D.


LES BŒUFS.

2 Si le fils de notre régent.

On s’est demandé quel était le sens précis de ce mot régent. La date de la chanson l’explique. La chambre des députés venait de voter la loi sur la régence ; et le paysan est censé ne pas voir plus haut ni plus loin que le futur régent.


3 LE CHANT DES OUVRIERS.

Ce chant est venu le premier après les études rustiques ; c’est en peignant d’après nature, et sans dessein préconçu, que l’auteur a rencontré la fibre populaire ; la date en fait foi.