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Que Dieu, notre souverain maître,
Que Éloigne tout péril
Du bel enfant qui vient de naître
Que Parmi les fleurs d’avril !

La main du Seigneur est ouverte
Et tous ses dons ont ruisselé ;
Sur les coteaux, la vigne est verte
La plaine voit fleurir le blé.
Enfant, que ton âme bénie
Reçoive ainsi les dons de Dieu !
Que ton front couve le génie,
Ton cœur l’amour, cet autre feu !

Que Dieu, notre souverain maître,
Que Éloigne tout péril
Du bel enfant qui vient de naître
Que Parmi les fleurs d’avril !

Fleurissez, rose et violette,
Où ses petits pieds marcheront ;
Qu’une fée, avec sa baguette,
Vienne toucher son petit front.
Ne t’écarte pas de la route
Qui conduit ton père au bonheur ;
Que ton ombre soit toujours toute
Sous le rayon droit de l’honneur !

Que Dieu, notre souverain maître,
Que Éloigne tout péril
Du bel enfant qui vient de naître
Que Parmi les fleurs d’avril

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