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Lentement, comme la marée,
Entre les écueils de son bord.

Le jour des grands destins se lève
Au son du cuivre et du tambour.
Ô guerre ! c’est ton dernier jour !
Le glaive brisera le glaive,
Et du combat naîtra l’amour.

Il voudrait encor nous voir vivre
Enchaînés comme les démons.
Nos ossements, comme le givre,
Blanchiront la plaine et les monts
Avant cette honte suprême
De subir son joug détesté.
Dieu seul est grand, il veut qu’on l’aime
Et qu’on le serve en liberté.

Le jour des grands destins se lève
Au son du cuivre et du tambour.
Ô guerre ! c’est ton dernier jour !
Le glaive brisera le glaive,
Et du combat naîtra l’amour.