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INCONNU

Mexico, d’ordinaire si désertes quand le soleil les inonde, semblaient prêtes à crouler[1] en ce moment sous l’impatiente pression de la foule.

— D’où provient ce changement ? demandai-je à M. L…, et pourquoi partout ces cavaliers joyeux et couverts de broderies, eux et les selles de leurs magnifiques coursiers, et cette foule de femmes parées qui sourient et qui passent, les unes à pied, le plus grand nombre en voiture, et le plus petit à cheval ?

— Mon cher monsieur, me répondit M. L…, vous êtes le seul de tout Mexico qui ne sachiez rien de la fête d’aujourd’hui, et si je ne réponds à aucune de vos quest-

  1. Les rues de Mexico, bâties sur pilotis, sont creuses en dessous.