Page:Duplessis - Un monde inconnu, Tome 2, 1855.djvu/120

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
114
UN MONDE

une joie égale à celle que nous éprouvâmes, lorsqu’à huit heures du soir, nous entrâmes dans Tulancingo.

Notre premier soin, comme on peut se l’imaginer, fut de souper en toute hâte, puis de nous coucher. Or, il y avait à peine deux heures que nous reposions, lorsqu’on frappa violemment à la porte de notre chambre ; on eût dit qu’on voulait la jeter en bas. Nous ouvrîmes, et deux individus, portant chacun un costume incomplet d’officier, nous sommèrent de leur livrer nos armes et nos chevaux. Cette question, adressée si peu honnêtement et si à l’improviste, nous fit ressouvenir en même temps, à mon compagnon et à moi, de l’histoire de notre hôte de San-Juan-de-Otumba, et nous ne doûtâmes pas que la