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un monde inconnu

c’est-à-dire de manière à être remarqué, n’aurait guère de danger à courir.

— Eh bien !… et vos compatriotes les Godard ?

— C’est la première fois que j’en entends parler…

— Leur histoire est pourtant assez sanglante, me répondit l’Anglais, combattu entre le désir de raconter, et celui de déguster à son aise son monstrueux grog.

Cependant l’envie de faire parade à mes yeux de ses connaissances du pays l’emporta chez lui sur son amour pour le brandy ; car il se contenta d’avaler une longue gorgée, et, repoussant son verre de la main, il reprit :