Page:Duplessis - Un monde inconnu, Tome 1, 1855.djvu/264

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
258
un monde

qui ressemblent assez bien à de la noblesse, et rend leur contact agréable.

Sous le rapport du courage, et c’est là une vertu ou une qualité dont il fait d’autant plus de cas qu’il a toujours été dominé, le Mexicain me semble un peu ambitieux en voulant passer pour brave. C’est vrai qu’il possède assez bien la façon de dire du Cid, mais il ne l’imite pas dans ses grands beaux coups d’épée. Son mépris de la vie est réel, véritable, et une fois frappé à mort, il succombe bravement, sans effroi et sans faiblesse, mais il a longtemps pâli et tremblé devant le coup qui devait l’atteindre.

M. L… en était là de son esquisse, lorsque nous arrivâmes à mon hôtel.

— Je ne suis plus fatigué, lui dis-je, continuez, je vous prie.

— J’ai fini, me répondit-il, et il ne me