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pour le mal que je lui avais donné, et voulus prendre congé de lui.

— Comme vous ne connaissez pas encore très bien les rues de Mexico, je vais vous accompagner, me dit-il très obligeamment.

Pendant le trajet de Las-Cadenas à mon hôtel, je priai M. L… de me donner quelques explications, ou, pour mieux dire, quelques notions sur le caractère mexicain.

— Cette envie de votre part me fait plaisir, me répondit-il, car d’ordinaire les voyageurs se préoccupent des objets visibles et frappants qu’ils ont devant les yeux, et négligent d’étudier les mœurs des pays qu’ils parcourent. Je vais faire de mon mieux pour satisfaire votre désir.

Le Mexicain n’a point, à proprement