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voir d’une circonférence de cent vares, et jamais la sonde n’a pu atteindre, à son centre, ses dernières profondeurs.

Une autre source connue sous le nom de Montezuma, alimente Mexico de la moitié de ses eaux : elle n’a pourtant que sept vares de fond. Du reste, ce qui captivait le plus mon intention pendant que je parcourais les sentiers de Chapultepetl, suivi de mon aimable cicérone M. L… et du garde du palais, c’était un bois grandiose, sombre, majestueux, composé en entier d’immenses ahuehuetes arbres géants, victorieux rivaux des cèdres du mont Liban.

Ces ahuehuetes[1], au nombre d’environ

  1. Je ne connais pas le mot français qui correspond à ahuehuete. Un naturaliste anglais que je rencontrai à Mexico me dit que cet arbres était le Cuprésus distica. Je n’en sais pas davantage, si ce n’est qu’il appartient à la classe des pins et qu’il se rapproche du cèdre.