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VII

La nuit se passa paisible et sans accident pour nos deux aventuriers ; Pedro surtout, épuisé par les émotions de la journée, dormit profondément et sans se réveiller, jusqu’au matin. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il vit Antoine, debout devant lui, qui le considérait d’un air paternel. Ce brave Antoine, avec son cœur sensible et bon, avait un corps de fer qui semblait braver impunément la fatigue.

— Voici déjà l’aurore qui blanchit l’horizon,