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devint évident pour Antoine, que les Indiens avaient dû passer, il y avait à peine quelques heures, à ce même endroit.

— Reposons-nous, dit-il, car voici la nuit, et nous ne pourrions distinguer le chemin à suivre… Et puis nous aurons probablement besoin demain de toute notre force et de tout notre courage.

Tous les deux se couchèrent alors sur la terre… Antoine rêvant aux dangers qui l’attendaient, et Pedro à sa pauvre sœur.