des Œuvres de saint Augustin, qui certainement doit être de mon avis sur la peine de mort.
— Ça ne fait rien, murmura le condamné peu satisfait ; saint Augustin lui-même perdrait son temps, s’il voulait me convaincre de la justice de ma mort.
À ces paroles irrévérencieuses, le moine brandit le lourd crucifix qu’il portait, et le laissa pesamment retomber sur les épaules de Pacheco, qui poussa un hurlement de douleur.
— Le Christ pardonne et ne frappe pas, dit Joachim d’une voix sourde.
— Soit ; mais en tous cas, tu n’auras pas mon absolution, répondit le moine.
Ces simples paroles produisirent un grand effet sur le condamné ; de railleur et d’impudent qu’il était d’abord, il devint humble et soumis.
— Je vous demande bien pardon pour toutes ces absurdités, padre… Je reconnais que j’ai