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places, et attendirent, dans une complète immobilité, la fin du drame qui se jouait devant eux. — Pedro pensa, avec quelque raison, que la colère des guerriers, en entendant l’ordre donné par Yaki, provenait de ce qu’ils ne voulaient point permettre qu’on tuât aussi promptement Antoine, ce qui les eût privés du spectacle hideux sur lequel ils comptaient, — L’explication entre Yaki et les guerriers terminée, Négrito choisit parmi son paquet de flèches celle dont le dard était le plus solide et le plus acéré, puis il se plaça juste en face d’Antoine.