Page:Duplessis - Les Peaux-rouges, 1864.djvu/155

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XII

La commotion qu’avait éprouvée Pedro, en apprenant la mort de sa sœur, avait été tellement violente que le pauvre enfant, en revenant à lui, resta pendant quelques minutes sans pouvoir prononcer une parole. Bien que ses yeux fussent ouverts et qu’il eût la conscience de son existence, il sentait néanmoins un grand vide dans son cerveau et une grande confusion dans ses idées. Peu à peu, cependant, la fraîcheur de la nuit unie à quelques gouttes d’eau--